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Forum de la Communautée Mangeuse de Pommes des Troisièmes E
 
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 [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"

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Lawliet
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MessageSujet: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:17

J'ai retrouvé ça, si jamais quelqu'un a du temps à tuer... C'est vieux mais c'est encore abordable.

Miyerith, petit village peuplé de paysans, retiré en bordure de la forêt. Tout se passait pour le mieux dans cette petite société de trente personnes. Les gens ne connaissaient rien des guerres qui ravageaient les royaumes. Les mœurs de cette communauté étaient fort simples et leur travail se limitait aux champs et à la ferme. Superstitieux, l’on ne s’aventurait guère souvent dans la forêt. En fait, seulement cinq hommes, lourdement armés et bénis par le prêtre s’en allaient une fois par semaine chercher de l’eau potable dans un puit se situant dans une petite clairière, profond dans la forêt. Les ancêtres racontaient que le malin rôdait dans les bois, accompagné d’esprit. La forêt servait également à prouver la bravoure du chef fermier de chaque famille. Quand une femme devait accoucher, cela se passait dans la forêt. Le jour où l’épouse du chef du village du mettre au monde, le couple partit vers la clairière accompagné d’une infirmière. L’accouchement fut particulièrement facile et le bébé était très joli. L’on fit boire le nourrisson. Tout à coup, un hurlement se fit entendre. Le sang de la mère se glaça et tout le corps du père tressaillit. Il sorti sa fourche, prêt à mourir pour celui qui venait de naître. Après l’accouchement, sa femme était malheureusement encore trop faible pour l’aider. Silence total sous la lune d’argent. Un coup d’œil circulaire leur indiqua que l’infirmière était partie avec le bébé, ils lui en furent très reconnaissants. En une fraction de seconde, trois loups surgirent de la pénombre et se ruèrent sur la femme, terrorisée. L’homme n’eut même pas le temps de se protéger qu’il fut mordu par une louve. Cette scène était horrible. Les corps des deux parents furent dévorés sur place. Pendant ce temps, la nourrice avait couru très vite mais le bébé la ralentissait. Elle s’arrêta pour faire une brève pause, le regarda et se rappela la haine qu’avait son propre père pour ce chef qui possédait une plus grosse ferme. Elle fut quand même prise de pitié pour cet enfant qui aurait du mourir sitôt après sa venu au monde. Elle opta pour la chance. Par hasard et s’étant un peu perdue dans l’océan obscur de la nuit, elle discerna au loin une petite cabane. Elle s’en rapprocha à pas feutré et déposa son fardeau sur le pas de la porte. Elle partit aussi vite qu’elle pouvait, préférant sauver sa vie et venger son père de l’hectare en moins de sa famille. Un homme, un exilé de la société, fut bien étonné de voir un être vivant devant chez lui. On lui avait refusé la présence humaine après sa condamnation au crime qu’il n’avait point commis.
L’enfant grandit, élevé par un homme solitaire qui, après tant d’années seul dans la forêt, avait oublié comment parler. Tout ce qu’il apprit, c’était la cueillette des champignons, rien de plus car à la base, le condamné n’était pas le plus grand et le plus futé des hommes… loin de là ! C’est d’ailleurs ce manque de compétence qui lui avait valu la perte de son procès plutôt que le riche créancier.
Un jour, le garçon partit à sa cueillette hebdomadaire en sifflant. Ayant vécu dans la forêt, il était assez puissant et avait de bons réflexes. Il était heureux, il entrait dans sa treizième année mais ne sachant pas compter, son tuteur ne lui dit jamais. A vrai dire, il ne le savait pas. Auparavant, il n’était point allé aussi profond dans la forêt. Celle-ci devenait sombre et inquiétante. Un craquement se fit entendre. Apparut un loup. Ne connaissant pas cette espèce, le garçon voulu jouer avec lui. Mauvaise idée. Le loup grogna.
La bête paressait vieille, mais agressive. Il recula d'abord, mais son instinct lui dit de tenter le coup. Sa main se crispa autour de son bâton de chêne. Il l'avait taillé lui-même, à l'aide de ses dents dans le but qu'il lui tienne bien en main. Il posa son panier de champignons. Prenant une position favorable. Il était bas sur ses jambes, le bâton relevé à hauteur de l'épaule, prêt à frapper. Il serra ses muscles pour être certain de frapper assez fort. Une seul erreur, et la fin du combat pouvait basculer. Les deux se regardaient dans les yeux, immobiles. Chacun guettant l'instant où l'autre ferait son premier pas, épiant ne fut-ce qu'un geste, à l'affût de la moindre faille dans la barrière mentale adverse. Ils restèrent ainsi à se fixer dans les yeux durant un quart d'heure puis ils changèrent de position. Au bout d'une demi-heure de combat mental, quand le loup ne pu plus supporter le regard brûlant d'ambition du petit homme qui se situait planté à deux mètre de lui, un cri déchire le ciel. Le combat physique peut commencer. Le loup saute, gueule en avant, et tente de mordre d'un coup vif la nuque du garçon. Trop lent, trop prévisible. Le cri seul suffisait à prévenir ce coup. Le loup se vit prendre un coup de latte en pleine figure et atterrir deux mètres derrière. Le jeune homme pivota face à lui. Sans qu'il n'ait pu s'en apercevoir, les crocs se plantèrent dans son bras gauche. Blessé et paniqué, il se jeta en arrière et se retrouva les deux épaules contre le sol. Péniblement, il se releva à l'aide de son bâton. A peine debout, il reçu un violent coup de griffe au torse. L'enfant, conscient que son adversaire était trop fort, flanqua un dernier coup de bâton dans son épaule, ce qui lui cassa, et le mordit au coup. Ayant perdu, malgré la faiblesse du vieux loup malade, il s'enfuit, boitant, se tenant aux arbres. Arrivé à une rivière, il traîna son corps jusqu'à la rive et bu. Ensuit, il s'évanouit.
On ne saura certainement jamais ce qu'il s'est passé ce jour là, près de la rivière. La seule chose dont on est certain, c'est que le jeune homme aurait pu mourir, dévoré par quelques bêtes sauvages. Quand celui-ci reprit ses esprits, il n'avait plus la force d'ouvrir les paupières, il écoutait. Sa blessure au bras gauche était très profonde, et il pensait bien qu'il avait une côte cassée. Il pouvait sentir quelqu'un qui lui pansait le bras car l'onguent lui lançait des picotements désagréables. Il essaya de bouger mais seul un petit gémissement se fit entendre. La vieille femme qui se tenait alors à côté sembla être ravie.

-Vous êtes enfin réveillé, savez vous que je vous soigne depuis une semaine? Je ne sais vraiment pas ce qui a pu vous arrivé mais vous êtes grièvement blessé!!

L'enfant ne comprenait rien au propos de la vieille, ces sons, ils ne les avaient jamais entendus. L'on lui administra du liquide dans la bouche, et il se rendormi.
Le lendemain, il se réveilla tôt. La vieille, était toujours à son chevet. Elle était là, certes, mais son esprit vagabondait dans les nuages. Avec un effort surhumain, le garçon leva son bras-ce qui sortit immédiatement la femme de son sommeil- et décrivit un cercle en l'air pour retomber ensuite mollement sur la paillasse qui lui servait de lit.
Un matin, il se leva. Un silence étrange régnait dans la pièce encore sombre. Il tendit l'oreille et entendit des ronflements, ceux ci provenaient de la vieille, endormie à son chevet. Avec un effort surhumain, il s'assit. Pourquoi était-il là? Après son combat contre le vieux loup, ses souvenirs étaient flous. Les quelques fois où il avait repris conscience, il avait trouvé cette femme, la première personne lui ressemblant. Par curiosité et, étrangement, par reconnaissance, il décida de ne pas tuer la femme. De toute façon, il était bien trop faible. La femme se réveilla. Elle esquissa un sourire à la vue de son hôte assis. Voyant que ce dernier tentait de manger sin oreiller, elle en déduisit qu'il avait faim.

-Que désires-tu? Un peu de salade? Attends-moi un instant, je vais voir si j'en ai.

Elle lui amena une assiette de salade verte ainsi qu'une fourchette et qu'un couteau. L'enfant prit une feuille dans sa main droite, la mâchouilla, puis la recracha par terre. Il envoya promener l'assiette dans la pièce, se piqua avec la fourchette et découvrit qu'un couteau, ça coupe! Heureux de cette découverte, il glissa le couteau en dessous de son oreiller.

-Apparemment, tu n'aimes pas ça. Voyons voir la viande. Je vais t'en préparer. Au fait, Je m'appelle Danna Maryoshi. Et toi, comment t'appelles-tu ?

Aucune réponse

-Je vois, tu ne parles pas?

Grognement d'impatience

-Bon, Bon, j'y vais. Attends un instant.
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:17

Pendant que Danna cuisait le poulet, le jeune homme s'amusait a tailler plus pointu son bâton, à le décorer et à le faire tourner de sa main valide. Une odeur exaltante se répandait dans la pièce. Dame Maryoshi lui amena son poulet -cette fois ça sans fourchette- et lui souhaita un bonne appétit.

-Je suppose que tu viens d'une de ces tribus qui vivent dans le fin fond des bois et que tu ne comprends pas ce que je dis mais sache qu'ici, tu pourras te sentir chez toi. Je ne sais pas comment on t'appelait avant, mais moi, je vais te nommer Takeo. Tu peux prendre mon nom de famille: Maryoshi Takeo. Toi, Takeo. Moi gentille avec Takeo, tu comprends? Danna aime Takeo.

L'enfant ne comprenait pas ses mots, mais quelque chose lui disait que la femme ne lui voulait pas de mal. Après avoir mangé, il se recoucha. Danna Maryoshi. Takeo Maryoshi. Danna, Takeo. Maryoshi. Sans cesse, ces sons lui restaient en tête. Tard dans la nuit, il se réveilla.

-Takeo Maryoshi aime Danna Maryoshi.

Les mois passèrent, Takeo apprenait lentement à parler. Aussi lentement, en fait, qu'un bébé apprend à communiquer. Il parvenait maintenant à marcher. De temps à autre, il aidait Dame Maryoshi à cuisiner, à balayer, ces genres de petites choses qui deviennent difficiles pour une vieille personne.
Nombreux sont les soirées, voire les nuits où Takeo veillait pour apprendre le commun. Il apprit à lire, ce qui lui plaisait beaucoup. Avec le temps, son éducation s'améliorait, il devenait moins agressif mais demeurait toujours prêt à réagir. Une nuit, la bougie qui l'éclairait se renversa sur le parchemin qu'il était en train d'étudier. Il fut emparé de sentiment de fureur intérieur énorme. Il renversa sa chaise, cria très fort et couru à travers la pièce. Dame Maryoshi se réveilla et le calma. Ce ne fut pas très facile mais elle y parvint tout de même. "Il faut que je ma calme, de pareilles colères ne devraient pas pouvoir s'emparer de moi. Si je ne parviens pas à me maîtriser, comment pourrais-je sortir d'ici?" cinq ans s'écoulèrent ainsi, consacrés à l'étude de la langue, de la lecture et des mœurs humaines. Il fut ensuite accepté au village. A dix-huit ans, il avait réussi à trouver une place chez le forgeron. Il passait ses journées à forger des sabres, des épées et des dagues. Le soir, il étudiait auprès de Danna. Quand il entra dans sa Vingtième année, il décida que le temps était venu pour lui de partir et de se faire une vie. Il se trouva un long bâton de chêne, le décora, et ajouta des parties en métal. Ensuite, il se forgea un couteau et une dague. Quand la nuit tomba, il attendit que toutes les lumières s'éteignent et il fit ses baguages. Un peu de nourriture, quelques pièces de son maigre salaire d'apprenti et ses armes. Il écrivit une lettre pour sa bien généreuse tutrice, une d'excuse pour son maître forgeron et s'en alla. Il marcha tout le reste de la nuit pour arriver au pied d'une montagne où il s'assoupit
Le bruissement des hautes herbes et les cris stridents des criquets le bercèrent durant son sommeil. La nuit fut longue, très longue. Il fut réveillé un peu avant midi par la chaleur du soleil qui caressait son visage. Il s'étira doucement, admira la plaine qui s'étendait à ses pieds, ensuite les montagnes. Ces géantes de pierres qui vous rappellent que vous êtes tout petits, insignifiants face à la puissance de la nature. Il fouilla dans ses affaires pour retrouver sa dague. Disparue. Un bandit avait du la voler pendant la nuit. Une si belle dague. Il avait passé beaucoup de temps dessus mais étrangement, il n'était pas en colère. La nuit qu'il venait de passer le laissait dans un état de bonheur intense et d'optimisme énorme. Pourtant, il regarda vers le ciel. Le soleil était à présent fort avancé dans sa course. Cela le redescendit sur terre.
"Comment ai-je pu me laisser aller de la sorte? Moi qui partais pour apprendre la discipline, un réveil matinal est vraiment le strict minimum à respecter. Comment pourrais-je vivre la tête haute et devenir un homme sage et digne de respect en étant une pareille feignasse. Je n'ai pas encore de sensei, il faut absolument que je pratique l'autodiscipline et que je ne sois pas un adepte à la grasse matinée!!"
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:17

Il se pressa donc d'enfiler son long manteau noir -pas pratique pour le soleil mais il considéra le fait de le porter comme punition de son comportement- et entreprit de gravir la montagne au pas de course. Arrivé au sommet, la faim le rongeait pourtant, il se refusa d'avaler quoi que ce soit pour graver dans sa mémoire qui ne faut pas dormir quand on n’en a pas réellement besoin. Ce genre de choses s’est quand on a atteint le stade le plus haut. Toutes ces notions de la discipline, il les avait apprises en étudiant avec Danna. Les plus grands héros du pays étaient presque tous de sages hommes d'épée. Là était son but: se faire un nom dans les arts martiaux et atteindre une pureté d'esprit impeccable. Sinon, à quoi bon avoir survécu au loup et été retrouvé pour être emmener vers la civilisation si ce n'est pas pour vivre convenablement? Toutes ces pensées éliminèrent de son esprit la faim. Quand le soleil fut bas, il décida de manger. La vue de la chaîne de montagne l'impressionna à un tel point qu'il en vint à la conclusion qu'il ne mangerait pas ses provisions pour le moment. Il déposa donc son sac, pris son bâton et son couteau et s'en alla se cacher en espérant capturer un lapin. Il arriva près d'un petit bosquet et patienta. Une heure, une heure et demie, toujours rien. au bout d'une heure trois quart, un lapin se planta à deux mètre de son rocher à peine. Prêt à l'assommer avec son bâton pour ensuite lui couper la tête, il se mit accroupi. Son ventre gargouilla à la vue de la viande et le lapin, ayant entendu, s'enfuit. Takeo était en rage. Il mourrait de faim et il était trahi par son ventre.
"Il faut que je parvienne à maîtriser totalement mon corps!!"
Il attendit encore une demi-heure puis abandonna. Méditant sur le chemin du retour, il médita sur le fait qu'il repartait bredouille.
"J'ai fait une erreur, le ciel a du me punir pour cela. Voyons, qu'est-ce que ça pourrait bien être? Mmmh, je pense que j'ai trouvé. Je suis partit chasser car je n’avais pas envie de gaspiller ma nourriture, dans l'empressement, je n'ai pas pris mon sac qui contenait la nourriture en question. Grave erreur!! Ne pas trop se presser, réfléchir, toujours réfléchir pour ne pas devoir le regretter."
Comme si le ciel l'avait entendu, un lapin, énorme sortit d'un buisson. Takeo, après un regard plein de gratitude vers le ciel, se jeta sur le lapin, bâton en l'air. Le choc fut rapide. Le lapin tomba là, assommé. Takeo, plein de joie, lui coupa la tête. Il se rappela juste à temps qu'il ne devait se presser. Il retourna à son sac. Là, il mangea le lapin -cru- et s'assit pour méditer. Il s'endormi, fier des apprentissages qu'il avait tiré de cette journée. En totale extase.
Takeo se réveilla bien avant le lever du soleil. Il rassembla ses affaires et partit. Il lui fallu manger, pas de problème, il termina son lapin tout en marchant. La vue des paysages montagnards l'émerveillait. Tous les cinquante mètres, il voyait autre chose, le même endroit sous un autre angle, avec les sommets au loin qui se découpait en pics avec un soleil rouge derrière. En progressant sur le sentier escarpé, il admirait les alpages. De temps à autres, une petite chapelle arborait son toit surmonté d'une petite croix. Ca l'étonnait d'ailleurs beaucoup de voir que des bâtiments puissent être construit si coupés du monde. Vers onze heure, il aperçut une bergerie. Elle n'était pas fort proche, il lui fallait descendre sa vallée, contourner la montagne d'en face puis remonter de l'autre côté. Il marcha rapidement, inconscient des efforts qu'il fournissait tellement il était absorbé par la vue époustouflante qui s'offrait à lui. L'air était frais, les insectes ne le dérangeaient pas, il se sentait seul mais si bien. Il pouvait aérer son esprit. Il arriva sur le flanc de la montagne d'en face et s'arrêta. Il s'assit dans l'herbe qui ondoyait de façon magnifique. Il pouvait sentir une odeur de nature tout simplement exquise et voir l'autre côté de la montagne. Un papillon vint se poser sur sa main droite. Takeo le regarda un peu, trouvant les couleurs orangées de ses ailes très attrayantes, puis souffla délicatement dessus. Le papillon prit son essor avec une grâce divine. Takeo le suivit des yeux un instant puis se releva. S’il n'avançait pas, il n'arriverait jamais à la bergerie. La faim se fit ressentir lorsqu'il terminait sa descente. Takeo était de si bonne humeur qu'il l'oublia vite. Il traversa un torrent de montagne en passant sur un petit pont enjambant ce dernier. A quelques endroits dans ce cours d'eau fraiche, de petites fleurs jaunes poussaient. Il n'avait encore jamais vu de tel spectacle. Le jeune homme gravit la dernière étape de sa journée rapidement. Une fois à la bergerie, une grande maison en bois regardant le fond de la vallée avec une terrasse qui faisait presque le tour de la construction de troncs, il s'assit sur la rambarde et fixa un le jeune berger qui rappelait son troupeau aidé par son chien. Celui-ci fut d'ailleurs fort surprit de trouver un jeune homme devant chez lui. Il l'invita entrer, lui servit du thé et entama la conversation. Takeo lui expliqua que son voyage consistait à se perfectionner voire même à tout à fait apprendre les arts martiaux et à étudier la politique, la philosophie et l'art de la guerre pour devenir un sage homme. Il évita de lui parler de sa vie avec l'ermite, de la défaite contre le loup, de sa "fuite" récente,... De son côté, Le berger, qui en fait n'était qu'un apprenti, lui apprit son nom: Roland. Son père lui avait confié le troupeau et la bergerie pour un an affin qu'il sache se débrouiller tout seul et que lui-même puisse aller rendre visite à sa mère malade. Roland avait toujours aimé les animaux et était fort fier de la confiance qu'avait son papa vis-à-vis de lui. Ils mangèrent du mouton et burent de l'alcool. Takeo n'en avait encore jamais bu et il ne comprit pas tout de suite la cause de son mal de tête. Il sortit pour respirer le grand air pendant que Roland lui préparait un coin de pièce pour passer la nuit. L'ivresse se dissipa assez rapidement et Takeo interrogea Roland sur ses occupations de la journée. Roland lui dit qu'il parlait avec ses bêtes et que quand elles ne souhaitaient pas discuter, il se taisait et il réfléchissait. Parler avec des moutons? Cela paraissait fort étrange pour Takeo. Il lui fit part de son opinion. Roland éclata de rire:
- Mais non, pas de discutions, je leur parle normalement mais je suis sûr qu'ils me comprennent. Ils me répondent eux aussi!!
Takeo comprit mieux. Le soir, au souper, Roland fit part de sa passion pour les arts martiaux à Takeo. Il lui demanda s'il ne pouvait pas lui enseigner cette discipline.
-Je ne suis pas vraiment apte à t'enseigner quoi que ce soit de valable, je ne connais que de petites techniques personnelles peu développées et puis, je n'ai même pas encore de sensei...
-Ce n'est pas grave, montre moi ce dont tu es capable et en échange, je te montrerai ce que j'ai appris par moi même.
-D'accord mais aujourd'hui, il est trop tard pour sortir. Reposons nous et demain, je viendrai avec toi et ton troupeau et nous pourrons nous entraîner. Ils se mirent au lit et passèrent une bonne nuit.
-Réveillez-vous, réveillez-vous!! Il déjà cinq heure du matin, nous sommes presque en retard!!
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:18

Takeo se leva, empoigna son bâton et mit Roland en garde. Il s'aperçut que se n'était que son hébergeur. Il se mit en colère contre sa propre personne. Avoir des réflex, c'est bien, encore faut-il pouvoir les maîtriser. Tout de suite, il aurait du voir Roland à côté de lui et il n'aurait pas du sortir son bâton. "Il faut être bien courageux pour être berger. Se lever aussi tôt. Je devrais peut-être en prendre exemple pour ma propre carrière d'homme d'épée." Il s'habilla et se dirigea vers la petite table située au centre de la pièce. Roland fut très étonné de voir son hôte s'asseoir déjà. Il lui dit:
- Vous êtes fatigué aussitôt que vous vous levez?
-Non bien sûr, que je suis mal poli. Je devrai vous proposer mon aide pour le déjeuner!!
- Le déjeuner? Mais j'ai préparé nos paquets en me levant. Nous mangeons vers dix heures dans la montagne. Allez, allez, on se dépêche de partir, les moutons attendent.
Ils se mirent donc en route sur un sentier très agréable et purent profiter pleinement du lever du soleil. Le troupeau s'arrêta près d'un groupement d'arbre et commença à brouter. Takeo, fidèle à ses promesses, sortit son bâton et en un éclair, frappa les côtes de Roland.
-Mais vous êtes complètement taré!! Pourquoi m’avez-vous frappé?
-Tu te souviens de hier soir? Tu m’as demandé de t'enseigner mon savoir aux armes. Voilà: tu dois être prêt, à n'importe quel moment, à te défendre. Si tu avais été préventif, tu aurais pris un bois sur le bord du chemin.
-Je vous comprends. Je cours m'en chercher un.
Il revint dix secondes plus tard avec un bois de un mètre de long. Takeo évalua son bois, lui arracha des mains et le fit se fracasser contre un des arbres. Il lui expliqua que le choix de l'arme ne pouvait être prit à la légère. Dans un combat de vie ou de mort, son bâton aurait volé en éclat et il se serrait vu mains nue contre un adversaire déjà sur lui. Roland approuva la justesse du commentaire et repartit en chercher un autre. Celui-ci était un rien plus petit, il était courbé et pour montrer à Takeo qu'il avait bien comprit son enseignement, il fit se percuter son bois contre l'arbre juste derrière lui. Il ne cassa pas. Takeo se mit bas sur les jambes, assurant son équilibre et cria:
-En garde!!
Roland leva son boken au-dessus de sa tête et recula d'un pas. Il tourna autour de Takeo tout en le fixant. Takeo releva légèrement son bâton et tourna sur un pied, suivant les mouvements de Roland. Roland lui, se rapprochait de plus en plus tout en tournant, ce que Takeo ne remarqua pas. Il se vit prendre un gros coup sur la tête. "Pourquoi n'ais-je pas pu l'éviter? Que c'est-il passé?" Takeo se sentait très mal. Il avait prétendu être sur la Voie de l'homme d'épée et il se faisait battre en un seul coup!!
-Le secret de la victoire réside principalement dans le regard. Tu étais emprisonné par mes yeux et tu ne faisais attention à plus rien d'autre. Ca m'a permis d'avancer jusqu'à ce que je sois assez près pour te frapper sans que tu n'aies le temps de t'en rendre compte.
-Merci pour ce précieux enseignement, Roland. Je tâcherai d'y faire attention. En garde!!
Roland tenta de reprendre la même technique. Il commença à tourner autour de Takeo. Quand il fut assez près, il abbatit son boken à l'endroit où Takeo s'était tenu une seconde plus tôt. Roland frappa dans le vide et perdit quelques peu l'équilibre. Le garçon s'était glissé d'un pas croisé vers la droite et avait en même temps fait pivoter l'extrémité gauche de son bâton vers l'intérieur, frappant le berger à la tête, au-dessus de la nuque. Il se retourna immédiatement en effectuant un cercle et fit suivre l'autre bout de l'arme dans les jambes de Roland. Il s'effondra lourdement en lâchant son sabre. Quand il se releva enfin, Takeo était assit un peu plus loin, regardant les moutons qui paissaient. Il se dirigea vers lui et lui serra vivement la main. Il dut bien reconnaître que le jeune garçon apprenait vite et qu'il était supérieur à son niveau. Ils échangèrent quand même quelques passes d'armes bien basiques mais ils n'y mirent pas moins de détermination pour la cause, au contraire: à la fin de la journée, ils étaient tous deux couverts de sueur, assoiffés et surtout, affamés. Ils n'avaient pas prit le temps de manger tellement ils étaient à fond dans leur entraînement. Chacun améliorant l'autre. Ils finirent enfin au couché du soleil où ils se serrèrent la main vivement et se félicitèrent de leurs progrès. Ils décidèrent de manger là et de reprendre le chemin du retour ensuite. Dans la bergerie, ils titubèrent jusqu'à leurs couchent et s'endormirent ainsi.
Un violent orage sévit cette nuit là.
La pluie tombait encore quand ils se levèrent et ils ne purent pas mettre un seul pied dehors. Assis tous deux sur le rebord d’une fenêtre, buvant un bol de thé, ils se taisaient. Les descentes d'eau creusaient d'énormes ornières dans les chemins et il y avait des flaques d'eau partout autour de la bergerie. La journée fut fort triste. Elle se déroula dans le quasi silence. Après leur journée d'entraînement du jour d'avant, leurs muscles étaient de toute façon bien trop douloureux. Le soir vint et les précipitations ne cessaient toujours pas. Roland et Takeo se mirent fort tôt au lit mais n'ayant rien fait de leur journée, ils ne trouvèrent pas leur réconfort dans le sommeil. Ils discutèrent de tout et de rien, de toutes les pensées qu'ils avaient eues pendant la journée. Takeo finit par dire qu'il ne devrait plus trop s'attarder chez Roland. Un grand voyage l'attendait et il devait se trouver un sensei au plus vite pour entrer réellement dans une carrière d'homme d'épée. La nouvelle attrista bien Roland qui avait tant apprécié la compagnie de Takeo. Celui-ci lui promit de repasser de temps en temps et que quand il serait reconnu aux arts martiaux, il retournerait chercher Roland pour l'entraîner. Ils s'endormirent tard mais la nuit ne fut pas bonne du tout. Les gouttes qui percutaient le toit faisaient beaucoup de bruit dans le chalet en bois de Roland et le vent sifflait entre les troncs d'arbres mal isolés. L'eau se mit à monter un petit peu à travers les lattes du parquet et les éclairs qui zébraient le ciel envoyaient de l'aveuglante lumière blanche dans la cabane. Au réveil, la pluie avait un peu cessée. Seul un mince rideau de bruine persistait. Roland supplia Takeo de ne pas repartir ce jour là. Il accepta bien volontiers à condition de s'entraîner au combat le jour-même, sur la terrasse. Roland n'y vit point d'inconvénient et envoya son chien guider le troupeau. Depuis près de vingt-cinq ans le chien le faisait. Il connaissait la montagne comme ses puces. Cette fois-ci, ils engloutirent un costaud petit déjeuner, s'échauffèrent et commencèrent doucement. Le son des armes s'entrechoquant résonnait dans toute la vallée en un écho d'une rapidité effrayante. Cela prouvait la vivacité des jeunes garçons. Ils ne prenaient jamais beaucoup de temps pour souffler. A une heure, ils s'arrêtèrent pour aller manger un bout et surtout boire. Ils s'étirèrent et d'un commun accord, se couchèrent pour faire une petite sieste. Cinq heures, Takeo se réveilla. Roland avait préparé deux sac et lui fit un large sourire :
-Venez, je connais une cascade pas très loin où nous pourrons nous laver. Avec les eaux de pluie de l'orage, elle doit être bien chaude!!
-Je suis d'accord, j'arrive tout de suite!!
Ils marchèrent une dizaine de minute et arrivèrent sous la cascade. L'eau était effectivement fort agréable, quand ils eurent finit, ils se laissèrent sécher sur une pierre et puis se ré-habillèrent. Roland avait préparé un sac pour Takeo avec des vêtements fort semblables aux siens tout propres. Il les enfila non sans un sourire plein de reconnaissance. A la bergerie, Takeo prépara ses affaires pour repartir et Roland lui lava rapidement ses anciens habits. Quand les bagages furent bouclés, ils allèrent se coucher.
La séparation fut assez difficile entre les deux amis. Takeo ne sut partir avant midi. Il prit enfin la route le long des chemins escarpés qui sillonnaient à travers la vallée. Il dépassa la cascade, continua un peu plus au nord et atteignit le sommet. Il regarda autour de lui et opta pour le choix de continuer tout droit. L'autre face de la montagne était un peu plus triste, un peu moins verdâtre, un peu moins exposée au soleil. Il marcha pendant tout le reste de la journée pour arriver à un temple. Il s'arreta devant la grande porte en bois et frappa. L'énorme porte s'ouvrit et grinça sur ses gonds. Un seul petit moine vint accueillir Takeo. Il s'inclina devant lui, et le jeune garçon fit de même. Le moine l'invita à le suivre d'un geste de la main et pivota vers l'entrée, Takeo sur ses talons. Le moine pria le garçon d'enlever ses chaussures et monta d'un pas paisible les douze marches de marbre.
Dans la pièce, la lumière était tamisée et l'on brûlait de l'enscent. Une dizaine de personnes en robe faisaient leurs dévotions. Takeo les observa un instant puis marcha un peu plus vite pour rejoindre celui qui l'avait accueillit. On le fit entrer dans une autre chambre, aux parquets bien cirés et aux murs de marbre vers avec une bibliothèque sur le côté gauche de celle-ci. Au milieu, sur un tapis de paille, les jambes croisées, un vieil homme regardait Takeo. Le moine s'empressa de lui amener un petit coussin et quitta la pièce en s'inclinant. Takeo, ne sachant pas trop quoi faire, s'inclina gauchement devant le vieillard, comme il l'avait fait tout à l'heure. Le vieillard abaissa la tête et lui dit de s'asseoir puis il se tut. Le silence régnait dans la pièce. Le crépitement de l'enscent, presqu'inaudible, bouleversait un peu cette quiétude. Le sage, du moins de ce que Takeo pouvait imaginer, fixait Takeo dans les yeux. Takeo lui rendait son regard sans même faire cligner ses sourcils. Au bout d'un moment, le visage du vieux fut emprunt d'étonnement. Un si jeune homme, parvenant à tenir le regard!! C'est bien rare.
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:18

- Bonjour mon garçon, comment t'appelles-tu?
-Maryoshi monsieur, Maryoshi Takeo.
Sourire
- Eh bien, Takeo, qu'est-ce qui t'amène au pied de mon temple?
Takeo réfléchit à la formulation de sa réponse
- Disons... Les études.
-Veux-tu devenir prêtre?
-Non pas réellement. J'aime la sagesse des prêtres, je souhaite bien en apprendre un peu plus sur leur philosophie. Mais avant tout, je veux devenir un grand homme d'épée. Non pas pour me battre, mais pour purifier mon esprit. Je veux que mon nom rentre dans l'histoire, je veux qu'on se souvienne de moi. Si on se dit "ah Takeo, c'était un mec qui se battait bien. Et vas-y que je te frappe!!", non, je ne veux pas être un homme d'épée alors que "ah Takeo, il se battait remarquablement bien et qu'est-ce qu'il était juste. Quel esprit!!", voilà ce que je veux qu'on dise.
Le sage réfléchit un peu. Les propos du jeune homme étaient bien juste, bien pesés, avaient leurs poids. Ce Takeo, surgit de nul part, avait du potentiel et lui semblait bien ambitieux.
-Tu dis que tu veux devenir un homme d'épée.
-Exact
-Mais dans ton dos, je vois un bâton...
-Vouliez-vous que je dise " un homme de bâton?" Homme d'épée, reprend autant le sabre, que le bâton que même les arts martiaux sans armes. Pour ma part en tout cas. Homme d'épée n'est pas vraiment une situation. C'est plutôt une Voie.
-Mmmh...
-Je me trompe?
-Non, vu comme ça, tu as totalement raison. Et comment ceux tu t'y prendre?
- S'il vous plait?
-Je veux dire, comment vas-tu apprendre cela?
-Je suis à la recherche d'un sensei. J’apprends d'un peu tout le monde sur mon chemin, j'observe et je médite sur mon propre comportement.
-Je vois... Que dirais-tu d'une petite passe d'arme avec moi?
-Heu... Je n'ai pas l'habitue de me battre avec des personnes...de votre âge...
Le prêtre ne répondit pas. Il se leva et ouvrit la porte qui donnait ver la salle où il y avait les moines. Il la traversa en demandant qu’on lui amène son sabre en bois. Takeo le suivit. Ils entrèrent dans une large salle avec du parquet identique à celui qui se trouvait dans la bibliothèque. On amena des tatamis et l'arme du sage. Takeo ôta sa veste et s'avança sur le tatami. Chacun à une extrémité du tapis, ils se regardaient. Takeo comprit tout de suite par le regard qu'il ne fallait pas sous-estimer le vieux.
-Saluez!
Les combattants s'avancèrent au centre du tapis. Les autres moines les regardaient attentivement. Ils s'inclinèrent.
-Position!
L'arbitre disait ces mots d'un ton neutre. Les adversaires reculèrent de neuf pas et se firent face
-En garde!
Lentement, les duellistes se rapprochaient. Takeo, suivant l'enseignement de Roland, commença à tourner autour du sage. Le pointant de son bâton. Il ne fit pas l'erreur de faire des pas croisés car un combattant rapide aurait aisément put le déséquilibrer. Il se déplaçait en petit pas chassés. Le maître le fixait dans les yeux. Au bout des deux journées que Takeo avait passées avec Roland au combat, Takeo avait appris ce qu'il appellerait plus tard la "split vison". Le principe était de regarder au milieu des deux corps à observer avec un léger décalage vers le plus important. Dans le cas conséquent, c'étaient les yeux. Mais Takeo prenait bien en compte chacun des mouvements du corps de son adversaire. Tournant, toujours tournant. Contrôlant sa respiration, sa concentration. Le vieux semblait apprécier la méfiance de Takeo. Il esquissa un sourire, baissant une fraction de seconde les yeux. Quand il les releva, le bâton de Takeo était sur son épaule. Ou plutôt, aurait du être sur son épaule. En effet, le vieillard avait paré le coup au dernier moment avec un coup de poignet remarquable. Takeo fut bien surprit mais il n'eut pas le temps de méditer la question. Un violent coup se fit ressentir sur sa côte droite. Il empoigna son bâton au centre, laissant un écart de quinze centimètre entre ses mains, et contre-attaqua. Deux coups d'extrémité suivit de très près et tout de suite un relèvement de bâton pour parer l'éventuel coup, qui ne vint pas. Le sage après avoir prit ses deux coups aux hanche, avait dépasser Takeo, pour le mettre dans son dos, et abattu, avec une force insoupçonnée pour un homme de cet âge, son boken dans le bas du dos de celui-ci. Takeo faillit tomber parterre mais se rappela qu'il avait fait beaucoup de chemin pour avoir une leçon pareil et mordit sur sa lèvre pour tenir bon. Il fit un pas de dégagement en avant se retourna et fit suivre son bâton sur l'épaule droite du maître. Ensuite ils ne bougèrent plus. Le regard de Takeo était plein de rage et de reconnaissance en même temps. Le maître u temple avait accepté de passer les armes pour lui donner une leçon. C'était très gentil. Ce dernier lâcha son sabre :
-Tu es très bon, quoi qu'il faudra corriger certaines erreurs dans ta façon de te battre. J'en ferais mon affaire.
Takeo ne savait quoi répondre. L'homme n'avait que passé les armes durant une demi-heure qu'il l'acceptait en temps qu'élève.
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:19

-Vous, Vous êtes trop bon. Je vous en suis très reconnaissant.

-Bien bien, tu as ce qu'il faut pour devenir un bon guerrier. Maintenant vas te coucher, Takuan t'as préparé une chambre dans le fond du temple. Je te propose de rester ici deux ans, ensuite, tu devra continuer ta route. Pour information, je ne suis pas très bon au sabre, je suis meilleur au bâton mais je voulais te déséquilibrer. Mon style est le style Okama, de mon nom Okima Narusashi. Il consite à la rotation du bâton. A la gravité des pointes. Je t'expliquerai ça plus tard. Vas dormir, tu t'es bien battu.

Ils s'inclinèrent sous les applaudissement des moines. Personne ne sut qui avait gagné. Takeo sortit de la salle qui lui semblait celle d'entrainement. Dans l'ambrasure de la porte, il se retourna et demenda:

-On se voit demain?

Narusashi approuva du chef.

-Bien sûr, à demain mon garçon.
Narusashi ne prit pas les armes le lendemain. Toute la journée, ils discutèrent. Lui fesant la morale, plaisantant, lui enseignant les fondement du style Okama. Le principe de la rotation était une technique qui permetait de doubler la vitesse d'un combat, d'attaquer avec une assurance qui suit de très prêt, de toujours avoir de quoi faire. le bâton se tenait juste à hauteur du cou pour pouvoir frapper dans les côtes puis dans la tête. Il expliqua qu'il ne fallait jamais quiter l'adversaire des yeux, toujours être plus rapide et que dans ce cas, il n'y aurait aucun problème, la force serait bien utilisée. Car selon ses principes, le simple fait de parer d'éventuelles attaques suffisait à se protéger. Si on regardait bien dans les yeux, on pouvait lire ce qui allait se passer. Takeo hochait la tête mais n'approuvait pas les propos du vieux: Un combatant expérimenté pouvait sans problème bluffer son adversaire, le reagard était une chose à bien maitriser. La journée passa, une tasse de thé à la main, et Takeo, malgré sa façon différente de penser pour certaines choses, en tira beaucoup d'enseignement. Le soir, il se retira, emportant son souper dehors, et il médita sur les leçons de son maître. "Pourquoi ne m'a-t-il pas fait toucher le bâton? Combien de temps me faudra-t-il pour obtenir mon certificat de style Okama?" Les réponses fusèrent: c'était évident!! "Il ne m'a pas fait me battre pour que j'apprenne la patiente, comme mon expérience du lapin. J'aurai mon certificat quand j'aurai atteint le niveau souhaité et que je pourrai soutenir l'honneur de son style." Il rentra et s'agenouilla devant son sensei qui était occupé à prier. Il se retourna dans sa chambre
Le lendemain, le sensei n'était pas là. Il s'en était allé dans le temple voisin. Takeo décida que la méditation était une chose à ne pas pratiquer à longueur de journée sinon, on n'aivait plus rien à méditer. Il prit son bâton, noua ses cheveux et entra dans la salle d'entrainement. Il s'échauffa d'abord les muscles, trottinant autour des tapis, roulant les bras, fesant quelques pompes suivies d'abdos. Il empoigna bientôt son bâton. Effectuant des parades qu'il avait mit lui même au point, insistant toujours sur la rapiditée, gardant sa respiration très lente, prenant bien le temps de finir ses mouvements. La théorie du maître fut mise en pratique. Après deux heures, il décida de revoire à sa manière le style Okama. Ca devenait fort intéressant et quand il serait plus expérimenté, il serait certainement un guerrier redoutable. Takeo décida de ne pas faire part de ses techniques à son sensei, quand il aurait son diplôme, il créerait son propre style et enseignerait à son maître. Quand la sueur devint de petits fleuves sur entre ses muscles, il s'étira et alla prendre un bain dans le deuxième bâtiment du monastère.
Takeo emporta ses habits pleins de transpiration avec lui vers le deuxième bâtiment du monastère. Il entra et les déposa dans l'entrée pour qu'on les lui lave. Il prit ensuite une serviette et entra dans la pièce circulaire. Une fumée chaude montait des bassins. Takeo opta pour celui dans le fond et posa son essui sur le bord. Celui-ci mesurait une dizaine de mètres et était le collectif. Takeo était seul. Il laissa glisser son corps doucement dans l'eau bouillante. Le jeune homme cru que sa peau allait quitter sa chaire tellemt l'eau était chaude. Il dénoua ses cheveux et plongea sa tête. Quand il la ressorti, il y avait en face de lui un moine. Il le connaissait bien, c'était Takuan, le jeune qui l'avait accueillit le jour de son arrivée. Ils se regardèrent un instant, les yeux dans les yeux, forçant l'autre à baisser le regard. C'était un petit jeu stupide qu'ils avaient inventé pour prouver leur supériorité. Au bout d'un moment, Takuan esquissa un sourire. Takeo éclata de rire.

- Bonjour mon copain Takuan, comment vas-tu aujourd'hui?

-Très bien, je t'ai vu t'entraîner. Tu es vraiment fort mais, il ne me semble pas que se soit le style Okama.

-En effet, je l'ai un peu revu

Takeo leva les yeux au ciel

-Mais c'est très difficile, beaucoup trop difficile pour toi Takuan.

-Je te propose un défi pour voir qui est le meill...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, un homme, tout de noir vêtu, fit irruption dans la pièce, sabre à la main. Il avait une cagoule et les deux garçons, pris au dépourvu, ne discèrnèrent aucuns traits. En un éclair, Takuan sortit du bassin, courrant se réfugier derrière une collone. Takeo se leva d'un bond et attacha sommairement son essui autour de sa taille. Il saisit son bâton - qu'il ne quittait jamais- et se mit en position. L'homme prit Takuan en ôtage, couteau au cou. En une seconde, le choix de Takeo fut prit. C'était risqué, mais il était sûr de lui. Il frappa rapidement de l'extrémité gauche de son bâton faisant suivre la droite sur le bras du "ravisseur". Le couteau fut expulsé de l'autre côté de la pièce et il lacha l'emprise qu'il avait sur Takuan. Les deux coups qui suivirent furent les plus douloureux. Takeo frappa du millieu de son bâton la figure cagoulée de son adversaire et décocha un violent coups de pied dans l'entre-jambe du monsieur. Ce monsieur souffrait beaucoup de ses parties génitales et à son coxis. Le coup de pied de Takeo était bien placé. L'homme s'effondra de douleur en émettant de petits gémissements. Apparement, il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un d'aussi fort dans un bain de moine. Takeo fit un grand sourire pleins de sous-entendus à Takuan, arracha la cagoule de l'intrus et lui demanda:
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:20

-Qui es-tu? Pourquoi es-tu là? Attention, si tu ne réponds pas, je vais perdre patience. Je peux même me montrer très violent. Donc à ta place, je me méfierai vraiment.

-...

Il ouvrit la bouche, faisant passer une capsule de poison sous sa langue. Takeo frappa le dos de celui-ci. Il recracha sa capsule.

-Bien essayer, mais le poison, je n'aime pas ça. Maintenant tu vas parler ou je t'en colle une?

Takuan intervint:

-Arrête, enfin, il faut montrer plus de gentillesse. Mon Cher Monsieur, pouvez vous, s'il vous plait, me donner votre nom et également celui de votre employeur?

-Je ne parlerai pas!!

-Voyons, un peu de bon sens, la politesse veut que quand on arrive dans un monastère, on se présente. Quel a été votre parcours

Il cracha à la figure de Takuan.

-Je peux vous prévenir, que je n'admet pas cela. Je vais vous reposer une fois ma question. Après, mon Ami Takeo s'occupera de vous, et je peux vous prévenir qu'il est beaucoup moins patient que moi!! QUI-ETES-VOUS?!!!!!!!!

Voyant que Takeo avait reprit le couteau dans l'eau et qu'il le fesait tourner dans sa main avec une expression malveillante sur le visage, l'homme décida enfin à parler.




-Je suis Ombre, mon métier est assasin. J'ai été envoyé par mon maître pour tuer un certain Okima Narusashi. Je ne sais quelle était l'intention de notre client, mais mon maître m'a fait jurer de ne pas me représenter si je n'y arrivais pas. Maintenant, laissez moi me couper la tête. Je ne souhaite pas mourrir dans le déshonneur.

Prudement, On l'ui apporta un sabre pour qu'il s'exécute dans la tradition. Takeo se tenait prêt à agir. L'homme ne tenta rien et il se trancha net la tête. Elle tomba avec un bruit sourd, roula en laissant dans son sillage une trainée de sang. Elle s'immobilisa enfin quand elle se percuta à une collone. Les deux amis se regardèrent, et Takuan fouilla dans la robe de l'Ombre. Un parchemin y était glissé. Un sceau y était apposé. S.

-Mais qu'est-ce que ça peut bien être?

-Ouvrons le

L'idée de Takuan n'était pas très intelligente. Si le parchemin était ensorcellé, une boule de feu géante aurait pu incendier le monastère. Takeo s'en empara et partit, de toute façon il était déjà propre.



Takeo partit tôt le matin, après avoir laissé une lettre. Il rassembla toutes ses affaires dans un sac que Takuan lui avait donné la veille. Sur le chemin, pleins de questions restaient dans sa tête. Qui était réelement Ombre? Quel genre de personnage pouvait être son employeur? Pourquoi en voulait on à son Sensei? Il marcha pendant une journée, ressassant ses questions, ses hypothèses. Il arriva à un temple nettement plus petit que le sien. Il frappa et une garde de dix moines armés arrivèrent. Un grand homme, qui parraissait le chef, le fixa droit dans les yeux, s'empara de son sac et le fit avancer. Sans un mot, ils traversèrent plusieurs salles et on le conduit devant le Maître. Il était âgé, mince et grand. Sa barbe grise lui arrivait au torse. Takeo s'inclina et attendit. Le sage avait la mine grave, une expression d'inquiètude était affichée sur son visage. Takeo s'annoça:

-Je me nomme Maryoshi Takeo, j'étudiais le style Okama avec Narusashi et il me semble qu'il est chez vous. Je dois lui annoncer une nouvelle de grande importance, pourriez-vous, s'il vous plait, lui faire savoir ma présence ici?

-Je regrette mais... Un homme est venu ce matin, après le déjeuner. Il s'est présenté comme un ami de ton Sensei et est allé dans sa chambre. Quand nous sommes revenus, l'homme avait disparu ainsi que la tête de ton maître.

-...

-Ton maître savait bien ce qui allait se passer aussi m'a-t-il demander de te remetre cette lettre.

-C'est injuste, hier, j'ai tuer Ombre, il voulait assassiner Narusashi mais je le lui ai empêché. Comment on-t-ils su qu'il était ici?

-Ombre...Ils ont du envoyer quelqu'un pour le tuer et un autre qui superviserait. Ils auront appri qu'il ne se trouvait pas là et seront venu ici...

-Je les aurais!! Ombre avait un parchemin sur lui, je me suis dit qu'il était préférable de le faire vérifier. S'il avait été enchanté...

-Tu as eu raison, tu possède une prévoyance remarquable pour quelqu'un de ton âge.

-J'ai appris à me méfier.

-Tiens, Jotaro va t'indiquer ta chambre, tu y trouveras la lettre. Peux-tu me donner ton parchemin que je l'examine?

Takeo suivit Jotaro jusque dans sa chambre et étudia cette dernière. Elle était carrée, avait deux fenêtre: une qui donnait sur la cour intérieur, l'autre sur le dehors. Une bassine se trouvait près d ela porte et le lit était face à la deuxième fenêtre. Il fixa le vide un instant puis s'effondra sur son lit. Les larmes, il ne pouvait plus les retenir. Son maître, si mystérieux, si interssant, mort après si peu de temps. Il se mit en devoir de le venger. Un flot de larme innoda presque la couette. Son coeur était serré, il avait un goût amer dans la bouche. Après une demi-heure, il s'assit et lut la lettre:
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MessageSujet: Re: [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir"   [Takeo: la chronique] Lecture "plaisir" EmptyLun 21 Jan - 22:20

Cher Takeo,
Je suis désolé, mais je crois que quelqu'un m'en veut. Je ne suis plus en sécurité mais tu dois rester fort, ne te laisse pas abattre par la tristesse. Les hommes ne pleurent pas, tu dois te surmonter, surmonter ta colère et ta peine. Maintenant, au moment où tu liras ces lignes, si tu les lis, c'est que j'aurai rejoins les cieux. Essaye de réussir ton existence, tu es un bon homme d'épée, tu iras loin. Promet-moi de me venger, mais promet-moi d'attendre le moment propice, tu es bon, mais tu manque un peu d'entraînement. J'aurais tant voulu suivre ton enseignement, être là pour te corriger. Ne t'attarde pas dans les montagne, fais toi un nom mais reste toi. N'agis pas sans réfléchir. Tu trouvera çi-joint ton certificat d'étude du style Okama, j'estime que tu le mérite. Repasse de temps en temps au temple et veille sur Takuan (je ne pense pas qu'il soit prêt à affronter le monde). Bonne vie, tu as ma bénédiction.
PS: Méfie-toi des nains, les pires sont les Sylvains.

Takeo retint ses larmes et sortit le certificat. Il le tint dans ses bras un instant puis le plaça dans son manteau. Il resterait encore cette nuit puis partirait venger son Sensei



La nuit fut pénible pour Takeo. Un moustique le dérangeait et surtout, l'idée que son Sensei se soit fait tuer par un nain l'horrifiait. Il restait convaincu que le combat n'avait pas été loyal, qu'il avait du être empoisonné ou tué dans son sommeil. Jamais un homme aussi bon que Narusashi n'aurait put mourrir contre une saleté de nain. Il devait absolument interroger son hôte affin de connaître exactement de quelle manière il avait été assassiné. Et surtout, pourquoi il avait été assassiné. Qu'est-ce qu'un sage a à voire avec des nains? Dans la lettre, il avait parlé des Elfes Sylvains, qui étaient-ils? Takeo allait se renseigner et partirait à leur poursuite. Il ne lui manquait pas grand chose pour y arrivé. Mais prudence quand même, Narusashi lui avait conseillé de s'entrainer encore. Dans deux ans, se dit-il, il irait venger son maître.




Quand Takeo arriva dans la salle à manger des invités, le maître était déjà là. Celui-çi s'excusa de ne pas avoir donné son nom le jour d'avant. Il se nommait Jinx. Takeo lui posa ses questions. Il avait été pris par surprise. Quand l'homme -qui prétendait être un ami de Narusashi- était arrivé, il était aller attendre le maître dans sa chambre. Narusashi arrivant, il se rua sur lui avec un mousquet. Ensuite, il s'enfuit par derrière. Le temps de retrouver le corps, le nain était loin, et de toutes façons, les moines qui peuplaient ce temple n'étaient pas, au contraire du monastère où Takeo étudia, des moines qui étudiaient les arts martiaux. Pour ce qui était des Nains Sylvains, un jour, Narusashi partit en voyage dans les bois. Il devait y trouver son maître. A cette époque, il était encore jeune. Il croisa sur sa route des Nains qui coupaient du bois rien que pour le plaisir, ils n'en fesaient rien. Narusashi en tua un -il était violent et impulsif, de son jeune temps- et continua sa route. Pas de chance, c'était un bon ami du chef. Depuis, les Nains Sylvains fomentent un assassinat. Ils sont pauvres. Après tant d'années, ils réussirent à obtenir l'argent nécessaire pour payer un assassin. Narusashi en est mort. Les Nains Sylvains sont un peuple de marginaux. Pourtant, leur nombre accroit à une vitesse considérable.

-Voilà pourquoi il faut encore t'entraîner avant de les combattre. Essaye égalemnt de trouver quelqu'un pour t'accompagner dans ta quête. Je suis désolé mais ici, nous ne nous battons pas.

-Mais quand je suis arrivé hier, il y avait des soldats...

-La magie, ils n'étaient là que pour faire peur. Ils n'auraient jamais su te faire de mal.

-La magie... Intéressant.

-Effectivement, très intéressant.

-Je vous suis très reconnaissant pour votre accueil mais je pense que je vais déjà partir à la recherche de mes ennemis et...

Il ne put pas terminer sa phrase, il tomba dans le comas. Jinx estimait Takeo trop petit pour affronter toute une troupe de Nains Sylvains. Ils se réveillerait dans deux ans.




Quelle sensation étrange que celle que vécut Takeo. Une chose invisable le frappa à la tête. Un vertige puis plus rien, tout noir. "Alors c'est comme ça, quand on est mort. On le sait mais on ne peut rien faire. Je ne sens plus rien, ne voit plus rien. Hypnotisé comme satélisé, ne cesse de m'enliser, neutralisé complètement déconnecté. Voilà ce que c'est. Ce qui me reste, c'est la pensée? NON, je ne veux pas être mort. Je ne suis pas arrivé à mon but, si je meurs dans ces conditions, je serais mort dans le déshonneur."

-Tu n'est pas mort, Takeo

-Et Dieu me parle!!

-Je ne suis pas Dieu, je ne suis qu'un simple Enseigneur

-Heu...Dieu va m'apprendre des choses!! Mais , on ne dirait pas par-hasard "Enseignant?"

-Mais je ne suis pas Dieu, je suis Enseigneur, c'est mon métier. Enseignant, c'est autre chose. La particularité des Enseigneurs est qu'ils apprennent par la pensée.

-Dieu est en fait un métier? ça peut être intéressant, les études doivent être dures pour le devenir. Aidez-vous juste les gens que vous choisissez? Beaucoup de gens prient et peu s'en sortent

-Mais je ne suis pas Dieu et maintenant tu vas me laisser tranquil avec ça sinon je ne t'apprend rien!!

-Si vous souhaitez que je me taise, je le ferai. Que puis-je faire qui puisse plaire à un Dieu?

-Commencer par m'appeler Childeric, Maître des cinqs Enseigneurs.

-Comme vous voudrez, Mr Childeric, mais pourquoi voulez vous m'apprendre des choses? Je ne vous ai rien demandé...

-Je vais tout t'expliquer.

-Pour invoquer un Enseigeur, il faut une puissance magique considérablement élevée. Un simple homme ne peut le faire. De ce que je sais, on m'a appeler à l'aide de deux personnes. Un certain Narusashi qui aurait donné toute son énergie en mourrant à Maître Jinx et ce dernier m'aurait invoquer. Le problème c'est que tu ne peux pas avoir un Enseigneur et vivre ta vie, tu dois choisir. Le sort est compliqué donc si on le fait mal, l'on risque de mourrir. L'état le plus favorable est sûrement le comas-ton état. Tu vas apprendre avec moi pendant deux ans. Ensuite, tu te réveilleras et tu sera plus fort, plus musclé, plus intelligent, etc...

-...

-Bon, maintenant il faut que tu te repose, le sort t'a également puisé de l'énergie.



Les techniques que Takeo apprit avec Childeric resteront secrètes. Takeo grandit et se cultiva. Il se réveilla deux ans après dans une petite cabane dans la montagne. Il a aujourdhui vingt-cinq ans. Il retourna chez Roland pour se nourrir, resta un mois et puis partit faire sa vie âgé de vingt-cinq ans.
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